repentir (se) [1]
vpron (re-pan-tir), je me repens, tu te repens, il se repent ; je me repentais ; je me repentis ; je me repentirai ; je me repentirais ; repens-toi ; que je me repente ; que je me repentisse ; repentant ; repenti
- Éprouver un chagrin qui est de la nature du regret, à propos de fautes, de manquements.
Je veux qu'il se repente et se repente en vain
. [Corneille, Pertharite, roi des Lombards]Le Seigneur adressa alors sa parole à Samuel, et il lui dit : Je me repens d'avoir fait Saül roi, parce qu'il m'a abandonné
. [Sacy, Bible, Rois, I, XV, 11]Loin de se repentir d'avoir pris les armes, la réforme ne se repent que de s'être repentie de les avoir prises
. [Bossuet, 5e avert. 10]Je veux bien avouer de lui [Charles Ier] ce qu'un auteur a dit de César : qu'il a été clément jusqu'à être obligé de s'en repentir
. [Bossuet, Oraisons funèbres]Dans les tourments inouïs de sa dernière maladie.... elle n'a eu à se repentir que d'avoir une seule fois souhaité une mort plus douce
. [Bossuet, Oraisons funèbres]....Trop tard, dans le naufrage, Confus on se repent d'avoir bravé l'orage
. [Boileau, Satires]Se repent-il déjà de m'avoir apaisée ?
[Racine, Bajazet]....Des fureurs dont mon coeur outragé Ne se repentirait qu'après s'être vengé
. [Racine, Mithridate]J'ai fait ce que j'ai dû, je ne m'en repens pas
. [Racine, Bajazet]Je me suis repenti de ne l'avoir pas fait travailler moi-même [un fer] ; car il ne s'agissait que de le trancher en lames
. [Buffon, Histoire naturelle générale et particulière]Avec ellipse du pronom personnel.
Dans ce hardi métier [la satire] La peur plus d'une fois fit repentir Régnier
. [Boileau, Satires]Par menace : Il s'en repentira. Je l'en ferai repentir.
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